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L’homme est un animal raisonnable - Aristote
L’être humain est un être de raison, capable de bon sens, de réfléchir au sens de ses actes et de prendre en compte les conséquences de ses comportements.
Nous allons voir que ce postulat est un peu simpliste et que de nombreux facteurs entrent en compte dans nos choix.
Notre quotidien est une suite de choix que nous prenons consciemment ou non en fonction des circonstances. Nous sommes libres de choisir : mettre un masque ou pas, respecter les limitations de vitesse ou non, payer nos impôts ou ne pas les payer, arriver à l’heure au travail ou en retard voire même décider de ne pas y aller, s’occuper ou non du ménage de notre appartement… tout est question de choix.
Biensur vous me direz que non vous n’avez pas le choix : il faut bien payer ses impôts, arriver à l’heure au travail et se montrer poli avec ses supérieurs! Cela est parfaitement intégré dans notre perception de ce que doit être ou non nos comportements, et pourtant… nous avons le choix!!
Nous pouvons ne pas payer nos impôts, ne pas rendre le dossier dont nous avons la charge à temps, ne pas nous assoir en cours et rester debout… ce qui entre en ligne de compte ce sont les conséquences de nos choix: subir des majorations, voir un huissier débarquer chez nous, être licencié ou virer du cours. Nous faisons nos propres choix qui sont alignés avec nos valeurs personnelles. Vous pouvez choisir de ne pas manger de viande et être marié à un carnivore avéré.
"Toute personne a le libre choix. Il est libre d'obéir ou de désobéir aux lois naturelles. Votre choix détermine les conséquences. Personne n'a jamais fait, ou n'a jamais, échapper aux conséquences de ses choix."
Alfred A Montapert Twitter
Certains choix sont automatisés à tel point qu’ils ne sont plus conscients (la majeure partie de nos actions est fonction de choix automatisés). Ils nous permettent de limiter notre dépense d’énergie avec un gain de temps certain : mettre ses chaussettes avant son pantalon, nouer ses lacets, prendre la route de gauche et non celle de droite pour amener son fils à l’école, dire bonjour au voisin, s’assoir à la même place à table ou en réunion d’équipe, déjeuner dans tel restaurant et commander le même plat, acheter la même marque de cigarettes, mettre le frein à main dans une côte, regarder la même chaine d’info et s’endormir du même côté du lit…
Les choix de l’individu peuvent donc être automatiques car parfaitement intégrés, appris et habituels. Dans le champ de l’addictologie, certains automatismes sont à désapprendre au sens qu’il faut rétablir le lien entre le comportement et le champ de la conscience : « après le repas, j’allume ma cigarette, c’est automatique », « quand je sors avec mes amis, on fait passer un joint… c’est comme ça », « avec le café , le journal et la clope », « un petit verre quand je fais la cuisine, je ne me pose même pas la question »…. « . Comme dans la chanson de Renaud « je prends mon job, un rail de coke, un café ».
Les automatismes sont présents également dans des situations de stress extrêmes avec un mode réflexe inscrit au niveau cérébral (lorsque dépend la survie de l’espèce).
Ainsi si nous étions dans la savane, admirant le paysage et que soudainement un lion affamé apparaissait, vous en conviendrez que ce n’est pas le moment de perdre son temps à réfléchir et à analyser la situation (tiens!! ?? Un lion, oh !!? Il a l’air d’avoir faim? Il court vers moi? On dirait bien effectivement… je vais appeler un ami, non!!! Trop tard, Game over). La nature nous a dotée de trois principales actions réflexes adaptatives : fuir, combattre ou être tétanisé : Fight, Flight, freeze). On peut d’ailleurs observer ces trois modes dans les troubles phobiques : du lion affamé on passe à l’araignée inoffensive mais l’amygdale envoie les mêmes signaux de danger (sans amygdale nous ne pourrions ressentir la peur). La sidération (freeze) ne semble pas la réponse la plus appropriée, elle serait due à une trop grande libération de cortisol (hormone du stress secrétée par les glandes corticosurrénales). La libération de cette hormone qui normalement aiderait à fuir ou à combattre (libération de glucose), serait dans ce cas trop élevée, contreproductive et provoquerait une incapacité à se mouvoir. Néanmoins ce réflexe peut être salvateur (Thanatose observée chez certaines espèces quand la fuite ou le combat ne sont pas possibles).

Ce modèle de réaction face au danger a permis à l’être humain de s’adapter et de survivre dans des conditions extrêmes. Ce sont ces mêmes mécanismes qui sont encore à l’œuvre mais les conditions de vie ne sont plus extrêmes et les risques de se faire dévorer par un lion en sortant de chez soi sont proches de zéro.
Dans les cas de phobies, il va être important de favoriser l’exposition à l’objet phobique afin d’apprendre de nouveaux comportements plus adaptés et de permettre au cortex cérébral de reprendre le contrôle.
Une troisième catégorie de choix nécessite un mode plus coûteux en énergie (évaluation, réflexion, prise en compte des différentes options) Le cortex cérébral et l’aire préfrontale sont en œuvre dans ce mécanisme : Ainsi le jeune conducteur doit faire un effort de concentration pour passer sa vitesse en appuyant sur le pédale d’embrayage, lorsqu’il évalue la distance de freinage, de même lorsque nous apprenons à lire les hiragana japonais ou que nous devons nous repérer dans un lieu inconnu.
L'être humain est un animal doté de raison mais ses choix sont-ils toujours raisonnables? Quels sont les facteurs qui impactent nos choix en situation interindividuelle?
Dernièrement, j’ai proposé à mes deux filles une soirée pyjama-film (chacune ayant déjà un choix de film bien précis dans sa liste).
Elles avaient la possibilité de choisir le film mais à une condition : ce choix devait se faire conjointement sans quoi la télévision resterait éteinte.
Pour chacune le choix se résumait à :
-tenter de convaincre l’autre coûte que coûte (mais les deux sont têtues comme des bourriques ce qui complique la tâche)
-accepter le choix de l’autre (peu vraisemblable je peux vous le dire)
-Coopérer : trouver un compromis et regarder le film
– Ne pas coopérer : Rester intransigeante et ne rien regarder du tout
Il est vite apparu que la seconde option était impossible. Aucune des 2 n’ayant envie de se farcir le film de l’autre et de céder : ce qui de facto a vite éliminé la première option!
Après une effusion d’arguments en faveur de tel ou tel film, et comprenant que l’autre ne céderait pas, la coopération est apparue ici comme la meilleure décision! C’est la stratégie gagnant-gagnant, ou celle du : « mieux vaut un peu que rien du tout ». L’envie de passer une soirée agréable devant un bon film l’a emportée!
Le choix ici n’implique pas de se mettre en danger ou de risquer sa vie (on ne joue pas avec une bombe comme Groot, il existe une solution intermédiaire qui implique de prendre en compte la situation et de considérer que le résultat final ne dépend pas que de nous. La vie en société nécessite ce type de choix raisonnable. Les personnes ayant des troubles dans leur mode relationnel, les troubles des conduites, du comportement, les troubles psychopathiques, les personnalités narcissiques peuvent avoir des difficultés à adhérer à cette prise en compte d’autrui.
Choisir c'est accepter de renoncer, accepter de laisser une place à l'autre.
Lors d'un choix, on prendrait davantage en compte la perte potentielle que les gains éventuels : la Théorie des Perspectives
La manière de présenter les choses est primordiale dans la prise de décision. Nous préférons le gain à la perte (c’est l’aversion aux risques).
Ainsi le slogan « 100 % des gagnants auront tenter leur chance » est beaucoup plus vendeur malgré tout 100% des perdants ont aussi tenter leur chance ou « votre risque de perdre est d’environ 100 000 000 pour 1 chance de gagner ».
En résumé (très résumé) si on vous présente un choix 1 dans lequel vous avez 50 % de gagner et un choix 2 où vous avez 50% de risque de perdre, vous choisirez l’option 1.
C’est un biais cognitif qui influence nos choix et que les vendeurs connaissent bien.
Pour un sac de billes...
Si j’achète un sac de 20 billes toutes différentes, plus belles les unes que les autres que je dois partager entre deux enfants particulièrement jaloux, comment puis-je m’en sortir sans égratignures et en vie? C’est simple, je ne choisis pas… je reste stratégique!

Je demande à l’un de deux de faire deux paquets de valeur égale et je lui signifie que le second enfant choisira son paquet en premier.
Celui qui trie va s’assurer que les deux paquets soient de valeur égale afin de ne pas être lésé à la fin et celui qui choisit en premier ne va pas s’en plaindre!! Par contre, si j’avais fait le partage moi-même (pensant bien faire, pensant être neutre en toute bonne foi… cela vous est sans doute déjà arrivé! On apprend de ses erreurs assez rapidement avec les enfants), j’aurais eu droit à « ses billes sont plus belles », « il a eu le meilleur paquet », « sale chouchou » etc etc …je ne vous fait pas un dessin, tous les parents sont passés par là, non ?
Ces situations sont d’ailleurs courantes dans nos vies à tous : choisir un resto entre amis, un film, une date pour la réunion … tout est sujet à compromis, nous devons faire des choix. Nous n’évoquerons pas ici l’importance d’une bonne estime de soi pour que les choses se fassent naturellement sans frustration ni sentiment de perte.
Bien sûr, ni le fait de céder face à un choix qui va à l’encontre de nos valeurs ni notre intransigeance ne serait bénéfique :
-dans le premier cas nous passerions un horrible moment teinté de pensées et d’émotions en découlant désagréables : « je suis nulle, je ne sais pas dire non », « je me fais toujours avoir », « je déteste être ici » : culpabilité, honte, ressentiment, colère…
-dans le second : Nous serions seul car abandonné, rejeté ou accompagné par des personnes qui n’en penseraient pas moins
Ni trop rigide, ni trop lâche. L'affirmation de soi est un bon outil pour se montrer assertif quand il faut donner son avis et faire un choix.
Bien sûr, ni le fait de céder face à un choix qui va à l’encontre de nos valeurs ni notre intransigeance ne serait bénéfique :
-dans le premier cas nous passerions un horrible moment teinté de pensées et d’émotions en découlant désagréables : « je suis nulle, je ne sais pas dire non », « je me fais toujours avoir », « je déteste être ici » : culpabilité, honte, ressentiment, colère…
-dans le second : Nous serions seul car abandonné, rejeté ou accompagné par des personnes qui n’en penseraient pas moins.
Quand les émotions prennent le contrôle ...
L’être humain n’est pas toujours raisonnable. Un choix raisonnable nécessite une maîtrise de ses émotions (nous l’avons vu tout à l’heure avec les automatismes cérébraux). Cela va de soi, si nous prenons par exemple la colère, que les comportements qui en découlent sont rarement (voire jamais car le cortex préfrontal n’est plus sollicité) raisonnables et mesurés…
Dans certaines circonstances, et face à certains partenaires, l’être humain préférera tout perdre que de concéder à l’autre le « un petit peu » : lorsqu’il se sent blessé, rabaissé, que la personne en face bafoue ses valeurs…
Aussi nous nous retrouvons parfois, en entretien, avec des familles qui ont des nœuds à démêler sans fin :
Depuis son divorce, Monsieur M a préféré détruire la voiture à coups de battes de baseball, jeter à la déchetterie TV et autres électroménager plutôt que d’imaginer partager quoi que ce soit avec sa future ex-femme… Certains n’hésitent pas à mettre leur entreprise, leur seule source de revenus, en faillite, juste pour s’assurer que l’autre n’aura rien.
« Je n’ai plus rien mais au moins elle ne touchera pas un centime »
Le travail sur les pensées sous-jacentes et les émotions qui en découlent est au centre de la thérapie. En parallèle, nous travaillerons sur les conséquences à court terme mais aussi à long terme de certains choix lors des conflits (vengeance, sentiment de puissance, de contrôle, colère… épuisement, doutes, pertes, humeur dépressive…). Les répercussions sur l’humeur sont à évaluer.

Parlons de la théorie des jeux...
Les émotions entrent aussi en compte lors de choix tels que choisir de prendre l’avion ou la voiture (heuristique du jugement). Alors même que les statistiques démontrent que l’avion est le moyen de transport le plus sûr, notre appréhension prendra le pas sur nos décisions. Les émotions peuvent nous conduire à des décisions peu raisonnées.
Lorsque des individus sont en interaction et qu’il y a un enjeu, ils doivent faire des choix. Nous allons voir que ces choix obéissent à certaines règles.
-Nous sommes face à 3 portes.

Derrière l’une d’entre elle se trouve le paradis, les deux autres mènent en enfer. On part du postulat que vous souhaitez aller au paradis (je préfère préciser, on ne sait jamais)…
Un ange vous accueille et vous demande de choisir une porte (sans l’ouvrir).
Vous vous placez devant la porte 3.
L’ange ouvre la porte 1, elle mène en enfer.
Il vous demande si vous souhaitez maintenir votre choix, porte 3 ou si vous changez d’avis et prenez la porte 2.
A priori, vos chances de tomber sur le paradis ou vos risques de tomber sur l’enfer vous les estimez à 50% à présent.
Et donc, comme vous êtes quelqu’un qui ne se laisse pas manipuler aussi facilement (non mais c’est vrai quoi! il m’a pris pour une girouette celui là?), même par un ange malicieux, vous restez sur votre premier choix : la porte 3 !!
Eh ben vous avez tort !!! Vous n’avez pas pris en compte une donnée essentielle : si l’ange a ouvert la porte 1, sachant que vous aviez choisi la 3, c’est qu’il n’a peut-être pas eu le choix…
Si vous intégrez dans votre réflexion cette éventualité, la porte 2 a maintenant une probabilité plus élevée que votre porte 3 de mener au paradis !
La probabilité de trouver la bonne porte passe de 1 sur 3 au départ à 2 sur 3 en choisissant la porte 2 après l’intervention de l’ange…
C’est la fameuse règle de Bayes (je vous épargne bien volontiers les calculs mathématiques et les implications de ce théorème dans le champ de l’Intelligence Artificielle). Vous saurez quoi faire quand vous vous retrouverez dans cette situation… non ne me remerciez pas 😉
Le sous-optimal plutôt que l'optimum
Là où la coopération serait l’option la meilleure, l’être humain préfère la certitude à la prise de risque.
Les choix que nous faisons ne sont pas toujours les meilleurs en terme de conséquences, car nous prenons en compte l’influence du choix d’autrui, et cela aura une grande influence si nous ne le jugeons pas digne de confiance.
Le dilemme des prisonniers
Deux prisonniers sont retenus dans des cellules séparées et ne peuvent communiquer :
On leur propose un choix: dénoncer l’autre ou se taire
- si un seul dénonce l’autre et que l’autre se tait, celui qui a dénoncé est certain d’être libéré alors que le second obtient la peine maximale (10 ans) ;
- si chacun dénonce l’autre, ils seront condamnés tous les deux à une peine allégée (5ans)
- si personne ne dénonce l’autre, la peine sera minimale pour les 2 (6 mois)
Que feriez-vous ?
La troisième option semble la meilleure (première case) … à première vue!
Dans cette situation, il faut prendre en considération les risques encourus que seraient la conséquence du choix de l’autre.
Si l’autre me dénonce : si je me tais, je risque 10 ans. Si je le dénonce : 5 ans
Si l’autre ne me dénonce pas : Si je me tais : 6 mois. Si je le dénonce : je suis libre
Je limite les risques en le dénonçant (car en me taisant je risque 10 ans) et je peux partir du postulat qu’il aura cette même conclusion… et me dénoncera.
Mon choix est donc un choix stratégique, il me garantit une conséquence moindre. Ni le meilleur, ni le pire…
Si je ne peux être certain de faire totalement confiance à l’autre, je reste sur mes gardes.
Nos choix sont pris consciemment dans une situation donnée. Nous préférons des conséquences certaines et moins risquées à des conséquences positives incertaines.
Alors même que la coopération est souvent la meilleure solution, elle n’est pas le choix privilégié la plupart du temps.
Voilà pourquoi les grandes puissances sont dotées de la Bombe Nucléaire ou que les couples divorcés s’installent dans une sorte de guerre froide pendant des années. Etre doté de raison ne veut pas dire se montrer raisonnable.
L’important n’est d’ailleurs même pas être en possession de telle ou telle qualité ou attribut mais que l’autre le pense. Iriez vous attaquer une personne si vous pensez qu’elle porte une arme sur elle?
Dans le cadre d’un suivi psychologique, il est normal que les personnes reçues expriment leur difficulté à faire un choix, d’autant plus quand il va impacter autrui:
-dois-je aller à cette soirée? Il y aura des tentations et je ne suis pas certaine de résister. Mais si je n’y vais pas , mon amie risque de ne pas comprendre… elle compte sur moi!
-Si je ne saisis pas cette occasion elle ne se représentera peut-être jamais et je risque de le regretter, mais je ne me sens pas prêt. Que dois-je faire?
-A votre avis, je l’appelle ou je ne l’appelle pas? Et si elle ne répond pas ou ne veut pas me parler, je vais m’effondrer !!
-Est-ce que je sers du foie gras au repas de Noël? Mes parents sont contre la souffrance animale… mais mon conjoint ne veut rien entendre.
La meilleure solution n’est pas celle du psychologue (qui a ses propres représentations) mais celle de la personne. Le choix amène dans une zone inconfortable : celle de devoir choisir et d’agir en fonction, le risque de déplaire, de se tromper. Les tableaux coûts/bénéfices sont des bons outils à l’aide de prise de décision.
La personne va devoir sortir de sa zone de confort (qui ne l’est plus tant que ça depuis qu’elle hésite). Il faut travailler avec elle sur les pensées qui la maintiennent dans cet inconfort afin d’assouplir les réticences au changement.
L’hésitation, l’attente représentent le moment le plus inconfortable car les pensées nous font envisager un nombre incalculable de scénarios et ceux-ci sont souvent bien éloignés de ce qui arrivera réellement. Les personnes souffrant de troubles anxieux connaissent bien ce phénomène.
Décrire le scénario catastrophe tant redouté, recontextualiser permet de travailler dessus, d’analyser le degré d’adhésion à celui-ci et de mettre en relief les ressources dont disposent la personne ainsi que les alternatives qui s’offrent à elle.
"Le mauvais choix est l'absence de choix"
Amélie Nothomb Twitter
Notons que la réaction de l’autre face à notre choix lui appartient. Nous ne sommes pas responsables ni de ses pensées ni de son interprétation.
Choisir c'est risquer de se tromper, de déplaire. Mais c'est surtout la seule façon d'apprendre et d'avancer.
Le dilemme des prisonniers
Nous avons eu un aperçu des différents facteurs qui entrent en ligne de compte dans nos prises de décision. Cet article n’est pas exhaustif et de nombreux biais cognitifs sont à l’oeuvre, chaque jour, sans que nous n’y prenions garde. Rappelez vous les nombreuses expériences de psychologie sociale (Milgram et la soumission à l’autorité, Asch est le conformisme, l’effet pygmalion etc ) .
Regardez cette vidéo, sommes nous réellement libres de nos choix?
Quel choix feriez vous face à une figure d’autorité?